A la découverte de la sérigraphie !

C’est il y a peu que j’ai commencé à m’intéresser à un procédé d’impression pourtant « ancestral » : la sérigraphie. Et j’avais envie de profiter de ma nouvelle plateforme de blog pour en dire un mot ou deux.

standCGCC’est en effet lors de la création de ma série d’illustrations TFA Quotes et du choix de cette technique pour faire les tirages pour les deux expositions auxquelles j’ai participé, que j’ai commencé à m’y intéresser de plus près. Un peu frustré de ne pas avoir fait mes impressions moi même j’ai voulu profiter de mon passage à Montréal pour prendre un cours de sérigraphie et ainsi plonger dans ce monde merveilleux de l’impression artisanale et manuelle. La sérigraphie, tout le monde en a déjà plus ou moins entendu parler sans réellement savoir de quoi il s’agissait, c’était mon cas.

La sérigraphie c’est quoi ?IMG_20160710_173832_ld

Il s’agit en fait d’un procédé d’impression où l’on applique l’encre directement sur les supports choisis grâce à une sorte de pochoir. Le rendu n’est pas le même qu’une impression numérique avec
notamment une légère impression de relief. Le fait que chaque création est imprimée à la main fait que chaque tirage est unique en soi. Il permet également d’imprimer avec certaines encres qu’on ne peut utiliser en numérique (des encres métalliques ou phosphorescentes par exemple ) ou imprimer sur des supports foncés avec des encres claires. De même les supports pourront être différents et très divers : papier, carton, textile (et notamment les t-shirts), bois etc…

La sérigraphie comment ça marche ?

Le principe n’est en fait pas très compliqué puisqu’il s’agit peu ou proue d’un pochoir. « Mais encore ? » me direz vous ! En fait on pourrait résumer le tout en 3 grandes étapes : la préparation, la cuisson et l’encrage. Je vais essayer de vous les expliquer rapidement.

IMG_20160710_174831_ldLa préparation consiste principalement à préparer le fichier du design que l’on souhaite imprimer en séparant les différentes couleurs puis en imprimant les différentes couches sur des feuilles plastifiées transparentes (ici appelées acétate) en noir pur.

Ensuite nous allons passer à la cuisson. En fait je préfère un peu le terme « solarisation » mais c’est personnel. Tout d’abord nous allons répandre une émulsion photosensible sur une toile tendue sur un cadre, spécialement fait pour la sérigraphie. Ce cadre nous servira de pochoir pour l’impression. Une fois cette émulsion sèche, on va disposer le calque avec notre design dessus, et soumettre la toile à une lumière UV pendant plusieurs minutes.

Ainsi, les rayons UV cuiront l’émulsion pour boucher les trous de la toile partout où la lumière va passer, donc partout sauf à l’endroit où notre design noir ne laissera pas passer la lumière. C’est pourquoi il est important que les différentes couches soient imprimées en noir sur les feuilles de calque à l’étape précédente. Après nettoyage des cadres on obtiendra ainsi un pochoir qui va nous permettre de passer à l’étape magique, l’impression.

Et ensuite ?

J’ai donc sorti ma première série de tirages perso avec un visuel fait exprès pour l’occasion lors d’un voyage où j’ai mis mon Polaroid au centre de mon séjour. Voleur d’âme c’est son nom. J’avais envie de me faire un bel objet avec du beau papier et fait entièrement à la main et je suis plutôt content du résultat. J’ai pu faire 15 tirages au total : cinq tirages de trois couleurs différentes (Bleu marine, Rouge terre et turquoise). Les tirages sont numérotés et signés, font 10,75″ x 14,5″ et sont disponibles au prix de 15 $ CA ou 12€.

Maintenant je vais continuer à explorer ce nouveau monde qui s’ouvre à moi, et si vous avez des projets que vous souhaiteriez faire imprimer, contactez moi ça sera l’occasion parfaite !

Posted in Focus on.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *